Au fil de ma fantaisie et de mes humeurs

Au fil de ma fantaisie et de mes humeurs...

samedi 3 juillet 2010

Facteur un jour, facteur toujours!

M Sarkozy a dû renoncer, pour l'instant du moins, à privatiser la Poste, pardon, à "ouvrir son capital" à des minoritaires.

Dans la logique actuelle, il convenait donc de punir les stakeholders, de même que le Monde doit être privé de la subvention de modernisation de son imprimerie, pour crime de lèse-copains.

Le personnel en premier : je vous ai déjà raconté que dans les nouveaux bureaux de poste, les agents étaient préposés à ne pas servir les clients : il faut aller vers les machines automatiques. Un timbre? La machine, pour avoir une vignette. Un  carnet de timbres? La machine! Mais je ne veux pas de Marianne, je veux des beaux timbres! Alors oui, faites la queue! Je ne vois d'autre raison à cette politique que la volonté que les dames postières se fassent constamment agressées par les clients mécontents.

La police a verbalisé un facteur rennais, un facteur commun, au motif qu'il "conduisait son vélo d'une main". "Sans les mains", précisent les poulets. Il faut dire que ce facteur est noir, ceci explique aussi cela. Le pauvre, en plus de ses 22€ d'amendes, a eu droit à des réflexions du genre "t'es pas ici chez toi". Ah, je me sens en sécurité, maintenant, dans mon pays!

Les clients ensuite : non seulement le timbre augmente à une vitesse record, mais les services diminuent. Au  1 juillet, on ne fait plus de réexpéditions. Il faut aller acheter des enveloppes de réexpédition, payantes. Et ils précisent que les étiquettes auto-collantes ne sont plus admises. Cochon de clients : tu dois te faire tout à la main, ça t'apprendra à nous donner du boulot en plus.

Déjà, le paquet poste est à un tarif dissuasif. La belle politique!

Politique qui est dénoncée par la Cour des Comptes : la Cour s'inquiète de la baisse de l'activité courrier!

Mais c'est évident, c'est le syndrome du directeur de la SNCF qui, recevant un rapport d'audit concluant qu'elle perdait de l'argent sur chaque passager transporté, décide de prendre l'avion pour ne pas accroitre le déficit.

Quand on a des recettes variables, de faible valeur mais en grand nombre,  face à des coûts fixes, il faut développer le volume coûte que coûte! La seule limite est que le cout marginal du service soit inférieur au prix de vente. A part ça, toute vente supplémentaire vient couvrir des couts fixes.

Non, ils n'ont pas compris ça! Ils font tout pour dégouter les clients, et la seule solution à terme est la liquidation totale des actifs (au sens comptable, bien sûr!).

Bravo, toutes mes félicitations! Votre avenir est tout tracé : comme à France Télécom...

3 commentaires:

Marie Honnête a dit…

Ils sont tous timbrés ces gens là !

marie-cook a dit…

ici aussi on peut like ?

François a dit…

On peut like?????