Au fil de ma fantaisie et de mes humeurs

Au fil de ma fantaisie et de mes humeurs...

samedi 15 janvier 2011

Allez, dégage...

La vie des dirigeants est vraiment injuste.
Tenez, ce pauvre Ben Ali. La semaine dernière, il se faisait encore tranquillement masser dans son hammam, pendant que sa douce moitié comptait ses sous. Et hier soir, le voila tournant au dessus de la Méditerranée en attendant que quelqu'un se dévoue pour l'héberger.
La semaine dernière, il n'avait que des amis, aujourd'hui il est honni. Il était le rempart contre l'intégrisme, comme Pinochet contre le communisme, et, plouf, plus rien.
Oh misère des Rois...
Nous n'avions mis que 3 jours (glorieux), pour renvoyer Charles X, mais c'était plus facile. Louis-Philippe a tenu juste un peu plus longtemps. Ils avaient trouvé refuge à Prague ou à Londres, mais nous n'avons pas osé prendre Ben Ali "pour ne pas choquer la communauté tunisienne", sous entendu la communauté française aurait trouvé cela très bien. On a déjà Baby Doc, on est prêt à prendre Gbagbo, on a l'habitude.
Ah si seulement nos CRS avaient pu l'aider! En plus, ils se seraient exercés.
Vraiment, il n'y a pas de morale en ce bas monde...

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